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Journée mondiale des réfugiés : quatre destins de migrants

Publié le 21-06-2016

Source : La Croix

« 60 millions de personnes dans le monde, selon les Nations unies, seraient en situation d’avoir dû fuir de chez elles en raison d’une guerre ou de violences.

La Journée mondiale des réfugiés, intervient dans un contexte de crise aiguë, en raison notamment du conflit en Syrie ou de la dictature en Érythrée.

La Croix » a recueilli le témoignage de deux réfugiés actuels, qui font écho à deux autres plus anciens – après la crise des « boat people » et la guerre en Bosnie –, qui se sont reconstruits.

Dans le monde, un être humain sur 122 est réfugié ou déplacé interne, selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
Traduit en nombre d’individus, cela signifie que 60 millions de personnes – près de la population de la France –, disposent de ce statut ou pourraient un jour y prétendre, selon les Conventions de Genève, parce qu’ils ont dû fuir leur village, leur ville ou leur pays, sous la menace de la violence et des conflits.
Ce seuil des 60 millions, ajoute le HCR, n’avait jamais été franchi jusqu’alors. Aussi est-il bon d’avoir ces chiffres en tête, à l’heure de marquer la Journée mondiale des réfugiés, célébrée le 20 juin depuis 2001.
Comment accorder une importance particulière à cet événement alors qu’à longueur de journaux, ces derniers mois, des pages se noircissent déjà de récits de réfugiés ? Des témoignages dramatiques, entre urgence et espoir, recueillis dans des camps en Turquie, en Grèce, à Calais.
Ou dans d’autres parties du monde moins en vue, mais où des enfants – de plus en plus de mineurs isolés ! –, des femmes et des hommes « trouvent refuge » : au Liban, où les réfugiés syriens seraient plus de 1,3 million sur 4,1 millions d’habitants ; au Kenya, où se trouve, à Dadaab, le plus grand camp au monde, qui a accueilli plus de 300 000 réfugiés somaliens depuis un quart de siècle…

Nous sommes précisément allés chercher du côté de l’espoir. Deux réfugiés ayant refait leur vie, une Cambodgienne installée en France depuis 35 ans, un Serbe de Bosnie arrivé, lui, il y a vingt ans, cohabitent ici avec deux autres, toujours en train de se reconstruire : un Érythréen qui travaille comme interprète en Lettonie ou un jeune Syrien, à Paris depuis moins d’un an et qui poursuit vaillamment ses études.

Ils racontent chacun une histoire, et ensemble, avec tant d’autres, celle d’un monde en perpétuel mouvement. »

Voir en ligne : http://www.la-croix.com/Monde/Journ...