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Thèse : Les mutations du phénomène de "mineurs isolés étrangers" : de l’exil à la diversité de profils, de la conflictualité des apprentissages aux problèmes du quotidien. Cas dans les centres socio-éducatifs en Ile-de-France (titre provisoire)

Publié le lundi 5 janvier 2015 , mis à jour le mardi 27 janvier 2015

Auteur : Jean-Fidèle SIMBA
Doctorant en Science de l’Education - Laboratoire EXPERICE
Ecole doctorale des Sciences sociales - Université Paris 8

Direction de thèse : Madame le Professeur Nacira GUENIF.

Inscription en thèse depuis le 25 novembre 2014.

Résumé : La thématique de "mineurs isolés étrangers" (terme impropre à déconstruire) a fait son irruption dans la société française depuis la fin des années 1980. Cependant, ce phénomène évolue et change de forme en raison de mutations politiques, économiques, socio-culturelles, religieuses, de l’impact du dérèglement climatique et de la mondialisation sur les mobilités humaines à travers la surface de la terre. La France et l’Europe subissent les flux migratoires de ces jeunes venus de toutes les contrées du monde et en grande partie d’Afrique et d’Asie, en dépit de la construction des frontières et des dispositifs sécuritaires impressionnants. Mais les statistiques de l’Aide sociale à l’enfance restent croissantes et questionnent sur la perméabilité ou la "porosité relative" des frontières européennes... Depuis 2002, les "mineurs isolés étrangers" sont présentés en cinq catégories (les "exilés", les "mandatés", les errants", les "fugueurs" et les "exploités"). Cette classification ou typologie vieille de plus d’une décennie serait-elle encore d’actualité dans les sociétés française, européenne et mondiale affectées par les mutations ? Ces dernières années, des mutations silencieuses et lentes se seraient intervenues, sans doute, dans l’espace et le temps. Objectivement et subjectivement, les récits de vie ou histoires de vie de ces jeunes complexifient les raisons de départ (ou d’émigration) volontaire ou involontaire, ainsi que les trajectoires migratoires et la production cartographique, et constituent de zones d’ombre à la connaissance scientifique. Ces histoires de vie complexifient par ailleurs l’analyse du phénomène et de l’émergence de nouveaux profils en lien avec la coercition des législations, mais aussi du travail social et de l’intervention sociale sur fond de tensions et conflits entre les associations travaillant en partenariat avec l’Aide sociale à l’enfance et les institutions (l’Etat, les Collectivités territoriales). Beaucoup de pratiques suscitent des questionnements sur l’éthique dans le travail social. Toutefois, dans les centres socio-éducatifs d’Île-de-France qui constituent notre terrain, notre recherche aborde également la question de la conflictualité des apprentissages (non formels, informels et formels) dans la construction de ces jeunes et de leur impact dans la société. Notre thèse s’intéresse aussi aux problèmes de la vie quotidienne.

Si cette recherche vous intéresse (information, contribution) vous pouvez me contacter :

jeanfidele.simba@yahoo.fr
06 26 68 66 67